🎒 Dépasser la phobie scolaire grâce à la sophrologie
- Nicolas Chaze
- 9 mai
- 2 min de lecture
Après une situation de harcèlement, retourner à l’école peut devenir une véritable épreuve. Le corps se crispe, l’esprit anticipe le danger, et la simple idée d’y retourner réveille angoisse, pleurs ou blocages. La sophrologie aide à apaiser ces réactions, à rétablir la confiance et à reconstruire un sentiment de sécurité intérieure.
🧘♀️ Comment la sophrologie agit sur la phobie scolaire
La phobie scolaire naît souvent d’un traumatisme émotionnel : peur d’être jugé, rejeté, humilié. L’organisme reste en mode « alerte ». La sophrologie propose une approche douce pour :
réguler les réactions physiques liées à l’anxiété (palpitations, nausées, maux de ventre) ;
restaurer la confiance en soi et la sécurité intérieure ;
désactiver les souvenirs douloureux à travers des exercices de respiration et de visualisation positive ;
renforcer l’estime de soi et la capacité à affronter progressivement les situations scolaires.
Exemples de pratiques :
Respiration apaisante : inspirer sur 4 temps, expirer sur 6 pour calmer le système nerveux ;
Ancrage positif : s’imaginer dans un lieu de sécurité (chambre, nature, présence d’un proche bienveillant) pour installer le calme ;
Visualisation progressive : se représenter sereinement dans des moments scolaires simples (arriver au portail, retrouver un camarade, entrer en classe) ;
Renforcement du “moi confiant” : rappeler les réussites passées pour raviver le sentiment de compétence.
🌿 Des effets observés
Avec un accompagnement régulier, la sophrologie aide l’enfant ou l’adolescent à :
diminuer les symptômes physiques de panique ;
retrouver confiance dans le cadre scolaire ;
se sentir plus en sécurité dans la relation à l’autre ;
reprendre le chemin de l’école à son rythme, sans contrainte ni pression.
🗣️ Témoignages
Léa, 13 ans : « Après une période difficile, je ne pouvais plus retourner au collège. Les séances m’ont aidée à me détendre et à voir l’école autrement. J’y retourne maintenant deux jours par semaine et je me sens plus forte. »
Lucas, 15 ans : « J’avais peur de recroiser mes anciens harceleurs. Grâce aux exercices de visualisation, j’ai appris à me protéger intérieurement. Aujourd’hui, j’ai retrouvé mes amis et j’avance. »
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